
Event on the Saudi Green Initiative: Panel on Adaptation finance – Financial models for climate vulnerabilities
4 December 2024
Ladies and Gentlemen,
Let me first commend and thank the Saudi authorities for their kind invitation and the arrangements made to facilitate our stay.
I warmly congratulate the Kingdom of Saudi Arabia for hosting COP16 and organizing this event on the Saudi Green Initiative.
It is a powerful symbol of commitment that a major oil-producing and desert country takes on a leadership role in combating desertification and drought, by designing concrete programs for reforestation, land restoration, energy transition, and emission reductions, with the ambition of achieving net-zero emissions by 2060.
I commend the 80 initiatives already launched under the Saudi Green Initiative, supported by a funding of 705 billion riyals.
Similarly, the regional effort within the framework of the Middle East Green Initiative is indeed appropriate, as major environmental problems ignore borders and require join solutions.
In this regard, and in accordance with the theme of our panel, I would like to make the following proposals:
First, sharing Saudi expertise in reforestation and land restoration with African countries that are members of the Great Green Wall Initiative, with the support of the Secretariat of the Convention to Combat Desertification and Drought. As a reminder, 65% of Africa’s arable land is degraded.
Second, support for small agro-sylvo-pastoral projects that contribute to the protection and restoration of biodiversity, particularly in rural areas.
Third, promoting partnerships with initiatives and organizations such as the International Drought Resilience Alliance, the Arab Gulf Program for Development, the Global Center on Adaptation, and the Business for Land Forum to share best practices in innovation and sustainable financing.
Fourth, adequate funding for the Africa Adaptation Acceleration Program.
This program is a joint initiative of the ADB and the Global Center on Adaptation, with the objective to mobilize 25 billion USD over five years to accelerate and scale up climate adaptation measures on the continent, including through green projects.
I must stress that developing countries are financing most of their green project by resorting to debt, in the absence of the financing agreed under the UN Climate change Convention.
Fifth, support for better understanding of carbon credit market mechanisms, to make them more transparent and equitable for developing countries, particularly in Africa.
I recall that during COP27 on climate change, African countries have launched the African Carbon Markets Initiative, for a target of 300 million carbon credits per year.
The UN E.C.A, ADB and AFREXIMBANK are already working on implementing this initiative, thru the African Carbon Support Program and the African Business Forum.
Sixth and last, beyond funding, Africa has two structural needs when it comes to climate change:
- Strengthening institutional and human capacity in mobilizing and structuring climate finance. There is a need to have a critical number of African Institutions accredited to international climate funds as well as a critical number of African experts in climate engineering and investment.
- Deep and better concessional borrowing terms in both interest rate and maturity are needed to achieve more impact in tackling climate priorities and avoid debt bottlenecks.
The Macky Sall Foundation for Peace, Dialogue, and Development, which I launched last April, is also ready to contribute to our common effort to protect our environment with adequate adaptation finance.
Once again, I congratulate the Saudi authorities for their strong commitment to sustainable development thru the Saudi Green Initiative.
I wish you a successful panel. Thank you.
16e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification
Événement sur l’Initiative Verte Saoudienne : Panel sur le Financement de l’adaptation – Modèles financiers pour les vulnérabilités climatiques
4 Décembre 2024
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi tout d’abord de saluer et de remercier les autorités saoudiennes pour leur aimable invitation et les arrangements mis en place pour faciliter notre séjour.
Je félicite chaleureusement le Royaume d’Arabie Saoudite d’accueillir la COP16 et d’organiser cet événement consacré à l’Initiative Verte Saoudienne.
C’est un symbole puissant d’engagement qu’un grand pays producteur de pétrole et situé dans une région désertique prenne un rôle de leader dans la lutte contre la désertification et la sécheresse, en élaborant des programmes concrets de reforestation, de restauration des terres, de transition énergétique et de réduction des émissions, avec l’ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060.
Je salue les 80 initiatives déjà lancées dans le cadre de l’Initiative Verte Saoudienne, soutenues par un financement de 705 milliards de riyals.
De même, l’effort régional inscrit dans l’Initiative Verte pour le Moyen-Orient est tout à fait pertinent, car les grands défis environnementaux ignorent les frontières et nécessitent des solutions communes.
À cet égard, et conformément au thème de notre panel, je voudrais formuler les propositions suivantes:
Premièrement, partager l’expertise saoudienne en matière de reforestation et de restauration des terres avec les pays africains membres de l’Initiative de la Grande Muraille Verte, avec le soutien du Secrétariat de la Convention de lutte contre la désertification et la sécheresse. Pour rappel, 65 % des terres arables en Afrique sont dégradées.
Deuxièmement, soutenir les petits projets agro-sylvo-pastoraux qui contribuent à la protection et à la restauration de la biodiversité, en particulier dans les zones rurales.
Troisièmement, promouvoir des partenariats avec des initiatives et organisations telles que l’Alliance Internationale pour la Résilience à la Sécheresse, le Programme du Golfe Arabe pour le Développement, le Centre Mondial pour l’Adaptation, et le Forum Business for Land, afin de partager les meilleures pratiques en matière d’innovation et de financement durable.
Quatrièmement, fournir un financement adéquat au Programme d’Accélération de l’Adaptation en Afrique.
Ce programme, initiative conjointe de la BAD et du Centre Mondial pour l’Adaptation, vise à mobiliser 25 milliards de dollars sur cinq ans pour accélérer et intensifier les mesures d’adaptation climatique sur le continent, notamment à travers des projets verts.
Je tiens à souligner que les pays en développement financent la plupart de leurs projets verts par endettement, faute des financements convenus dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur le changement climatique.
Cinquièmement, appuyer une meilleure compréhension des mécanismes du marché des crédits carbone afin de les rendre plus transparents et équitables pour les pays en développement, notamment en Afrique.
Je rappelle qu’au cours de la COP27 sur le changement climatique, les pays africains ont lancé l’Initiative des Marchés Carbone Africains, visant un objectif de 300 millions de crédits carbone par an.
La CEA des Nations Unies, la BAD et l’AFREXIMBANK travaillent déjà à la mise en œuvre de cette initiative à travers le Programme de Soutien au Carbone Africain et le Forum des Affaires Africaines.
Sixièmement et enfin, au-delà du financement, l’Afrique a deux besoins structurels face au changement climatique :
- Le renforcement des capacités institutionnelles et humaines pour mobiliser et structurer les financements climatiques. Il est nécessaire d’avoir un nombre critique d’institutions africaines accréditées auprès des fonds climatiques internationaux ainsi qu’un nombre critique d’experts africains en ingénierie climatique et en investissement.
- Des conditions de prêt concessionnel plus avantageuses, tant en termes de taux d’intérêt que d’échéances, sont nécessaires pour maximiser l’impact des priorités climatiques tout en évitant les goulets d’étranglement liés à la dette.
La Fondation Macky Sall pour la Paix, le Dialogue et le Développement, que j’ai lancée en avril dernier, est également prête à contribuer à notre effort commun pour protéger notre environnement grâce à un financement adéquat pour l’adaptation.
Encore une fois, je félicite les autorités saoudiennes pour leur engagement fort en faveur du développement durable à travers l’Initiative Verte Saoudienne.
Je vous souhaite un panel fructueux. Merci.